Dans un État de droit, il est possible de recourir à l’État contre l’État. On peut contester des décisions ou des actions de l’État si elles sont illégales. L’État de droit s’oppose ainsi au despotisme, où règne un arbitraire sans recours.
Le concept de droits est au cœur de l’État, et certains considèrent que parler d’État de droit redondant. Cependant l’idée de raison d’État, l’usage souvent vague de « État » ou les ambiguïtés de l’idée de souveraineté font que parler d’État de droit apporte souvent une précision.
Kelsen définit l’État de droit par :
- l’indépendance des tribunaux
- la garantie des libertés fondamentales (conscience et expression notamment)
- la responsabilité des gouvernant face à leurs actes
- et la soumission de l’administration et de la juridiction aux lois.